La décision d'investir dans l'immobilier, en actions ou en assurance doit être soigneusement pensée et ne peut être prise de manière optimale que dans une réflexion au cas par cas. Vous trouverez ci-dessous quelques exemples de placements que nous pouvons vous proposer.
L'ASSURANCE-VIE
Un cadre financier et fiscal privilégié
Constituer un capital en toute liberté, obtenir un complément de revenus
immédiatement ou à terme, transmettre un capital aux personnes de votre choix :
vous avez défini vos objectifs avec l'aide de votre conseiller en gestion
privée.
Nous vous offrons des solutions adaptées à vos besoins et à votre situation
patrimoniale, en tirant profit du cadre privilégié de l'assurance-vie.
Valoriser votre patrimoine à long terme
Grâce à l'assurance-vie, vous investissez sur de nombreux supports
sécuritaires ou dynamiques, en respectant l'orientation que vous souhaitez
donner à votre gestion. Et parce que vos objectifs sont susceptibles d'évoluer
avec le temps, vous pouvez procéder à tout moment à des arbitrages, en
exonération d'impôts.
Profiter de votre épargne à des conditions fiscales favorables
Il vous est possible, à tout moment, de retirer des capitaux placés sur
votre contrat. Sa performance ne sera que peu altérée par la fiscalité. En
effet, plus la durée de votre investissement est longue et plus la fiscalité est
faible. Ainsi, les intérêts sont soumis aux prélèvements sociaux et, suivant
votre choix, à l'impôt sur le revenu ou au prélèvement libératoire.
Garantir l'avenir de vos proches
Le cadre successoral de l'assurance-vie est particulièrement attractif.
Votre conseiller en gestion privée peut ainsi vous aider à préparer la
transmission de votre patrimoine financier qui interviendra, dans la plupart
des cas, sans droits de succession, quel que soit votre lien de parenté avec le
bénéficiaire des capitaux.
Pour profiter pleinement de ces avantages, mieux vaut investir au plus tôt
sur votre contrat. En effet, pour tous les versements intervenus avant votre
soixante-dixième anniversaire, les capitaux reviennent aux bénéficiaires en
exonération totale de droits de succession jusqu'à concurrence de 152 500 euros
chacun. Après votre soixante-dixième anniversaire, le contrat d'assurance-vie
reste intéressant puisque seuls les versements d'un montant supérieur à 30 500
euros sont imposés aux droits de succession, toutes les plus-values étant
exonérées.
Préparer votre retraite avec des versements programmés
Investir à votre rythme, progressivement, sur les marchés financiers,
limite l'impact des fluctuations des cours de bourse. Mettre en place un plan
d'investissement programmé représente ainsi le plus sûr moyen de vous
constituer un capital à terme et d'obtenir des revenus complémentaires pour
votre retraite.
Consolider l'avenir des générations futures
L'assurance-vie est un outil privilégié pour transmettre des capitaux à vos
enfants ou petits-enfants. En effet, en les désignant bénéficiaires à votre
décès des sommes versées, vous assurez un transfert intergénérationnel. Vous
pouvez aussi donner dès maintenant de l'argent à vos petits-enfants qui le
placeront sur leur propre contrat d'assurance-vie. Investies aujourd'hui, ces
sommes ne seront disponibles, si vous le souhaitez, qu'à leur majorité et les
aideront à démarrer dans la vie professionnelle dans les meilleures conditions.
Le contrat de capitalisation
Ouvert à tous, le contrat de capitalisation ressemble à une assurance vie. C'est une sorte de compte d'épargne alimenté à votre guise, avec une palette de supports financiers variable, du sécurisé, avec l'actif ou fonds en euros, au risqué, avec les fonds d'investissement (Sicav, FCP). Mais, contrairement à l'assurance vie, les capitaux tombent dans la succession en cas de décès.
Le capital est-il garanti ?
Oui, si l'argent est placé dans le fonds en euros. Les intérêts générés sont alors définitivement acquis à l'épargnant. Pour les sommes investies dans d'autres supportLe support (ou sous jacent) est le produit (action, indice, matière première ou devise) sur lequel est émis le produit de bourse (certificat, warrant ou tracker),
comme des Sicav ou des FCP, il n'y a pas de garantie.
L'argent est-il disponible ?
Il existe un délai de renonciation de trente jours pour récupérer sa mise, frais inclus. Ensuite, il est possible de retirer tout ou partie du capital présent sur le contrat via un
« rachat ». Rien n'interdit ensuite de verser à nouveau. Autre solution : demander un prêt à son assureur, une « avance » en termes techniques.
Combien ça rapporte ?
Le rendement dépend du support financier dans lequel l'épargne est placée. Sur un actif en euros, la rémunération résulte du taux minimal garanti par l'assureur et d'une part des bénéfices financiers dégagés par le fonds. Pour l'épargne investie dans les autres supports financiers, la rémunération dépend des marchés boursiers.
Quelle est la règle fiscale ?
Seul l'argent sortant du contrat est soumis à l'impôt. Tout retrait comprend une partie de l'épargne versée et une part d'intérêts ou de plus-values. Seule cette dernière sera fiscalisée, selon un
taux d'imposition réduit au fur et à mesure que le contrat vieillit. Pour les souscriptions effectuées depuis le 26 septembre 1997, il est de 35% avant les quatre ans du contrat, de
15% entre quatre et huit ans et de 7,5% au-delà. Mais, dans ce dernier cas, un abattement annuel sur les intérêts est appliqué : 4 600 euros pour une personne seule ou 9
200 euros pour un couple. Il est possible de ne pas opter pour ces taux forfaitaires et d'intégrer les intérêts dans sa déclaration de revenus. Ils seront taxés selon votre tranche marginale
d'imposition.
Les prélèvements sociaux sont toujours dus. Sur les contrats en euros, ils sont pris chaque année sur les intérêts acquis au 31 décembre. Idem sur les fonds en euros des multisupports, alors qu'ils sont dus uniquement lors des retraits sur les autres fonds du contrat. Concernant l'ISF, le contrat de capitalisation permet de réduire sa facture.
Les intérêts exclus de l'ISF
Un contrat de capitalisation doit être déclaré à l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF) à sa valeur nominale. C'est-à-dire le capital versé net de frais. Et non à la valeur de rachat du contrat,
correspondant au capital et ses intérêts. Un avantage non négligeable sur la durée, d'autant que ce placement n'est pas plafonné en montant. Exemple : vous versez 100 000 euros sur un contrat de
capitalisation en euros qui en vaut 150 000 dix ans plus tard. Vous déclarerez toujours 100 000 euros au titre de l'ISF.
LA SCPI
Une société civile de placement immobilier (SCPI) permet d'investir dans l'immobilier, principalement d'entreprise, tout en évitant à l'épargnant une gestion au quotidien et en permettant une diversification incomparable. Ce placement est adapté pour percevoir des revenus réguliers.
Le capital est-il garanti ?
Non, il n'est pas garanti : vous n'êtes pas à l'abri d'une baisse des prix.
L'argent est-il disponible ?
La SCPI est-elle à capital fixe ou variable ? Dans le premier cas, pour revendre sa part, il faut trouver un acheteur sur le
marché secondaire. L'épargnant doit s'inscrire auprès de la société de gestion en définissant un prix de vente souhaité. Dans le second, la société de gestion vous rachètera vos parts si elle
trouve un autre souscripteur. Difficile en période de crise immobilière. Avec les SCPI fiscales, vous vous engagez à conserver vos titres neuf ans après la signature du dernier bail signé par la
société. Soit, en pratique, environ douze ans.
Combien ça rapporte ?
Les SCPI rapportent un revenu trimestriel. Autour de 6% pour les SCPI de bureaux, entrepôts et murs de magasins. De 3 à 4% pour les SCPI
de logements. La performance globale inclut ces loyers, mais aussi la valorisation annuelle des immeubles.
Quelle est la règle fiscale ?
Hors plus-value, la fiscalité s'applique en fonction des revenus touchés. Ces derniers sont de deux ordres : les revenus
financiers dus aux placements de trésorerie de la SCPI et Les revenus fonciers, majoritaires, taxables à l'impôt sur le revenu selon deux régimes.
Le microfoncier s'applique s'ils ne dépassent pas 15 000 euros dans l'année.
Le régime des frais réels, vous déduisez la totalité de ces derniers. Les prélèvements sociaux sont également dus.
L'imposition de la plus-value
Si vous revendez votre SCPI, l'éventuelle plus-value immobilière est imposable au taux de 19%, plus les prélèvements sociaux pour
les cessions de plus de 15 000 euros. La plus-value bénéficie d'un abattement par année de détention de 2% entre la 6e et la 17e année, de 4% entre la 18e et la 24e année et de 8% pour chaque année
de détention entre la 25e et la 30e année. Elle est ainsi exonérée au bout de 30 ans. En dessous de 15 000 euros de cessions, aucun impôt ne s'applique.
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